C’est aussi cela, un concours de haut niveau. Un contraste saisissant entre la joie du Français Paul Marcon et la détresse du singapourien Mathew Leong.
Derrière la déception : un rêve inachevé, quatre années de travail, quatre mille heures sur les derniers mois, quatre mois rien que pour la tourte, 51 entraînements en situation. Et pourtant, le résultat est plus qu’honorable. Qu’un petit pays comme Singapour s’immisce dans les six premiers après une première tentative en 2021 où ils avaient fini douzièmes, est un grand bond en avant. Première nation asiatique quand même, une revanche alors même qu’on leur a volé la victoire possible au Bocuse d’Or Asia sur PDF, nous nous étions dressés contre cela dans ces colonnes.
S’il lit ces lignes, nous envoyons nos sincères remerciements d’avoir animé ce Bocuse d’Or de si belle façon. Le plan de carrière n’est que retardé, on retrouvera Mathew Leong.