A deux mois du concours, les équipes s’affûtent. Le thème plateau est paru, après le renne au Bocuse d’or Europe, ce sera un autre cervidé, le chevreuil, qui se retrouve au programme de la finale mondiale. Nota : un chevreuil, ce n’est pas un cerf, le titre est pour le bon mot… Très exactement : « tourte au chevreuil au foie gras ». Présentée entière sur le plateau. Ce n’est pas un sujet facile, mais il devrait avantager la France et les grands pays de chasse. Le chevreuil est une viande pas simple à cuisiner dont les temps de cuisson sont différents selon qu’il s’agit de filet, de selle ou de cuissot. Les candidats auront donc déjà un premier choix tactique à faire. Les équipes n’ont que 2 mois pour… ruminer la bonne solution.
La seconde garniture sera à base de fruits du pays du candidat, ce qui est intéressant. On voit déjà des pitayas en lice contre des pommes, prunes ou cerises, les fruits classiques du nord. La poire, en hommage à Escoffier ? Belle-Hélène, alors. Des kakis japonais, châtaignes, ou les célèbres abricots du Japon ? Le choix sera déterminant.
La troisième garniture obligatoire : raviole farcie au choix et consommé de chevreuil clarifié, infusé au thé. C’est le retour de la cuisson au Bocuse d’Or, qui devrait avantager les pays qui maîtrisent le chaud. Ce ne sera pas facile pour les pays asiatiques, mais ils ont des ressources et leur créativité est légendaire. En effet, c’est peu connu, mais le Japon est ainsi champion du monde du pâté en croûte, devant la France. Ils ont déjà gagné 5 fois sur les 13 compétitions mondiales. De même qu’un Français est champion du monde de sushi. L’habit ne fait pas le moine.