Le Bocuse d’Or Europe, pré-sélection pour le championnat du Monde 2023, se tiendra à nouveau en Hongrie les 23 et 24 mars prochain. La Hongrie avait remporté l’épreuve la dernière fois qu’elle l’avait organisée et pense rééditer cet exploit. Elle n’a su concrétiser depuis.
A son avantage un thème magyar plutôt simplet, en plateau : chevreuil et foie gras, à l’assiette : variété de pommes de terres (étonnant à ce niveau). C’est assez réducteur si ceci doit symboliser la cuisine végétarienne du futur. La recette devra être complétée d’une sauce, d’un jus ou d’un bouillon est-il quand même précisé, le tubercule seul aurait été pour le moins fade.
19 équipes vont concourir. La native de Briançon Naïs Pirollet va se frotter au… gratin européen. Première femme française au concours elle sera accompagnée d’une autre femme, Tabata Mey (coach), dont l’expérience concours repose sur Top Chef 2011 (demi-finaliste), et du commis Cole Millard, qui l’avait déjà secondée lors du championnat national. Une équipe rodée.
Ce sont donc une fois de plus les Lyonnais de la galaxie Bocuse qui sont aux commandes pour contrecarrer la domination scandinave des années 2010. La France s’est enfin inspirée de leurs méthodes, notamment pour ne pas casser la transmission du savoir acquis de concours en concours, Naïs Pirollet a ainsi déjà assistée Davy Tissot en 2021. Certains coups de pouce sont donnés de temps en temps en coulisse pour aligner les planètes, mais les Vikings font pareil…
