C’est un signe d’espoir par ces temps contraints. Malgré des défections, la compétition européenne a été lancée en Estonie ce matin. Dans un pays de 1,3 millions d’âmes relativement épargné par la pandémie (un décès la semaine dernière), qui est celui qui dépiste le plus au monde y compris, ce qui le caractérise, de manière aléatoire. C’est une chance d’avoir prévu d’organiser la finale européenne dans ce pays. Il est précisé que les équipes concourent sans masque, ce serait insupportable autrement.
16 équipes s’affrontent dont les 8 suivantes aujourd’hui, à gauche début, au milieu sorties du thème assiette, dernière colonne le plateau. Vous pouvez suivre les épreuves en live.
1 | Espagne | 08:30 | 13:30 | 14:05 |
2 | Pays-Bas | 08:40 | 13:40 | 14:15 |
3 | Islande | 08:50 | 13:50 | 14:25 |
4 | Estonie | 09:00 | 14:00 | 14:35 |
5 | Danemark | 09:10 | 14:10 | 14:45 |
6 | Suède | 09:20 | 14:20 | 14:55 |
7 | Georgie | 09:30 | 14:30 | 15:05 |
8 | Pologne | 09:40 | 14:40 | 15:15 |
Que dire si ce n’est que les 3 Scandinaves nous paraissent dès le départ un cran au-dessus et fidèles à eux-mêmes. A ce point qu’on remarque la patte Rasmus Kofoed (triple podium successif au Bocuse d’Or) à nouveau coach du Danemark (ils n’ont personne d’autre au pays ?) et la filiation Geranium (c’est le sous-chef Ronni Mortensen qui est aux manettes) dans ses moindres détails c.à.d. l’inspiration de la nature et les motifs floraux. Du déjà vu. Les organisateurs leur ont compliqué la tâche cette année puisque le thème très végétarien de l’assiette accompagné d’un poisson-chat d’eau douce dont on note la première apparition au menu d’un Bocuse d’Or, ne leur est pas plus familier qu’aux autres équipes ; la génération Kofoed va devoir connecter l’océan, son autre source d’inspiration, différemment.
Pour ce qui est de l’ambiance, Covid oblige c’est un peu triste puisqu’il n’y a pas de spectateurs. Le speaker lâche malencontreusement un « Put your hands together » qui tombe dans le vide.