Il est permis d’en douter. Alors que les sélections Amérique et Asie ont été annulées (candidats nommés d’office d’après les qualifications 2018) et que le Bocuse d’or Europe a été reprogrammé à 19 équipes cet automne en Estonie (sans l’Allemagne, désorganisée, ni le Royaume-Uni, ce dernier pays empêtré dans les difficultés dues au coronavirus), les Etats-Unis viennent également de se désister de la compétition. Ces deux pays sont très touchés par le virus. Difficultés à se déplacer, mais aussi à s’entraîner. Difficultés à réunir les fonds de sponsors affectés par la crise. Le comité organisateur américain évoque des « safety concerns due to coronavirus pandemic ». Les Etats-Unis étaient le seul pays à avoir toujours participé depuis la création du Bocuse d’Or il y a 30 ans. Cette décision nous paraît sage, de toute façon la compétition s’annonce chaotique vu les chamboulements en cours dans l’industrie de la restauration et l’évènementiel, à l’heure où on écrit il n’est même pas certain que le salon Sirha puisse avoir lieu. De nombreux pays risquent de devoir jeter l’éponge.