Un show très chaud

Quelques impressions du Bocuse d’or en direct.

A 8 h du matin, les places en tribune basse sont déjà toutes réservées, les T-Shirts des différentes équipes pendent sur les gradins. Sur le stand anglais pend un drapeau « Keep calm and get cooking », les Danois se prétendent « sharpest team in town ».  8h30, Guy Lassausaie distribue les végétaux sous scellés gardés depuis lundi dans le garde-manger, les Danois en bénéficient en premier selon l’ordre des boxes déterminé par tirage au sort. Ils démarrent de suite dans la découpe des oignons en brunoise avec un Santoku  japonais.  Tout est minuté. Dans le box français, Thibaut Ruggeri dans sa bulle, regard fermé, derniers préparatifs. Les supporters dans les tribunes chauffent leur voix après avoir récupéré T-Shirts et bérets basques au stand Bridor paré d’une énorme photo de la Team France sur 5 X 2 mètres. Le coach français discute avec les journalistes, exposant le concept qui sera développé plus tard dans ces colonnes. Chacun son style, de l’Américain émerge une fausse impression de détente, dans le box japonais seul le commis Masanori Sakashita s’affaire, le candidat japonais reste derrière en coulisses jusqu’à la dernière minute. A 9 h le top départ est donné pour la France, Thibaut Ruggeri attaque immédiatement le turbot avec son couteau à fileter Masahiro.

Le spectacle est aussi dans les tribunes comme lors d’un match de football sauf que 12 équipes sont réunies dans l’arène. Très remarqués les Italiens avec leur toque aux couleurs du pays. Cette année la palme revient aux Anglais, une petite délégation mais qui est venue avec « The England Band » de Sheffield, un orchestre de cuivres et tambour qui couvre tous les rendez-vous sportifs anglais dans le monde entier depuis 20 ans. Il couvre aussi les « qui ne saute pas n’est pas Français » ou « Forza Italia » pendant qu’il joue. Supporters, n’amenez pas vos bébés au Bocuse d’or, le bruit y est infernal !…

 

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